mercredi 12 décembre 2007

Voici l'image que je me fais de mon pays

La Colombie vue par le monde

Depuis longtemps on a entendu parler des pays développés et des pays du tiers monde ou « en voie de développement », comme ils sont connus actuellement. Certes on ne peut pas nier la puissance des grands empires modernes. Ils sont bien connus par leurs pouvoirs économique, militaire, politique et technologique et par le fait que ceux-ci leur donne le contrôle -directe ou indirecte- de plusieurs nations moins avantagées. Mais, c'est justement la richesse de celles-ci, dont les premiers profitent, qui leur donne le pouvoir. C'est le cas de la Colombie, l'un des pays les plus riches de l'Amérique du Sud mais, malheureusement, accablé par beaucoup de tourments comme la violence, la pauvreté et le chômage. Et bien que ces graves problèmes assombrissent la magnificence de cette patrie, ce qui la rend encore pauvre, c'est la manière dont les gens se sentent eux-mêmes.

À cause des informations transmises par les médias nationaux et internationaux, on s'est habitué à entendre des commentaires mauvaises sur la Colombie. À présent, elle est bien connue par ses problèmes. Elle est souvent associée à des groupes terroristes comme l'ELN (Armée de libération nationale) et les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) dont les kidnappages, les actes violents, la production et la commercialisation de stupéfiants, comme la cocaïne et la marihuana, ont rendu la Colombie l'un des pays les plus dangereux aux yeux de la communauté internationale. Ce à quoi on doit penser, par rapport à ces situations, c'est au fait que la plupart des médias ont tendance à montrer seulement les maux des peuples -surtout s'il s'agit des pays du troisième monde. On pourrait se demander combien de fois on a entendu des informations sur les bontés ou les richesses d'une patrie comme la Colombie dans la presse étrangère ? J'ai essayé de trouver quelques articles sur cet État dans l'internet. Résultat : d'une moyenne de quarante articles consultés, je n'ai trouvé que deux qui parlaient des choses positives sur cette région sud-américaine, l'un lié au thème café colombien et l'autre à la qualité de ses émeraudes. On peut donc dire, qu'il ne s'agit pas de nations condamnées par la pauvreté mais par les images d'elles transmises par les médias.

En fait, la Colombie est l'un des territoires les plus riches de l'Amérique du Sud. Grâce à sa position géographique privilégiée, c'est le seul pays de ce continent qui possède des côtes dans les océans Atlantique et Pacifique. D'une manière poétique, on pourrait dire : c'est un pays dont la vie irrigue tout le territoire voyageant par des milliers de fleuves et de rivières jusqu'à leur arrivée à la mer; un pays dont la colonne vertébrale est conformée par trois branches de la cordillère des Andes. C'est cette position qui donne à chacune des régions colombiennes un climat caractéristique, les rendant des endroits uniques où la faune et la flore prennent des traits exceptionnels. Ainsi, on trouve que le 48.7% du territoire total de ce pays est occupé par des espèces différentes d'arbres et de plantes, dont plus de la moitié a une valeur commerciale comme le caoutchouc, l'acajou, le noyer, le cèdre et le gingembre, parmi beaucoup d'autres. De la même manière, on trouve des animaux exotiques qui ont fait de la Colombie leur habitat, par exemple, des grenouillets vénnéneuses de couleurs vives comme le jaune et le bleu ; des « ours aux lunettes » dont le nom scientifique est Tremarctos ornatus ; des milliers d'autres mammifères, d'oiseaux, de reptiles et d'insectes. La richesse du territoire colombien est vraiment abasourdissante.

Comme la richesse naturelle de ce pays, la richesse culturelle est inégalable. Les Colombiens sont un mélange de plusieurs groupes ethniques dont les mœurs et les traditions particulières ont contribué au développement de culture nationale. En Colombie, on n'appartient pas à une race pure, on n'est ni blanc ni noir ; on est tout simplement Colombien. Malheureusement, il y a des gens qui ont honte de leur nationalité ; ils ont été élevés avec l'idée de que leur pays est inévitablement pauvre et ils ont terminé par le croire. Le problème, ce n'est pas d'être un pays pauvre, mais le fait que ses habitants se sentent pauvres. Si l'on n'aime pas ce qu'on a, on ne pourra jamais avoir ce qu'on veut. Pour aimer un petit peu plus ce pays ou, au moins, s'intéresser pour le connaître, on doit penser à ses ressources et les comparer avec celles d'autres pays. Il suffit de s'informer sur ses richesses et toutes les choses qui le rendent un paradis sur la Terre. Avec des problèmes ou sans problèmes, la Colombie appartient à ses gens et c'est à eux d'aimer leur patrie comme le grand trésor qu'elle représente.

OSCARED

mardi 11 décembre 2007

Finalement le poème:

Le vert de ma patrie



Ma patrie a l’air vert d’un malade…

Mais dire ça serait une pantalonnade,

Car, plus qu’une maladie telle quelle,

C’est la vie qui s’empare d’elle.



Il me semble verdissant,

En tant que vert l’espoir,

Voir des nains et des géants

Aimer les verts avec prudence.



Parmi les divers verts nuancés,

Il est mon cœur, mon corps, mon âme,

Tandis que la cruelle réalité

Veut les tourner d’un gris infâme.



Bien qu’on aime se mettre au vert

Dès janvier jusqu’à Pâques,

Il faut les défendre d’un teint vert

Quand, sans pitié, on les attaque.



OSCARED

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http://fotolog.terra.com.co/reineendecadence




vendredi 23 novembre 2007

C'est un des héritages les plus beaux du monde

Une forteresse impérissable

Entouré des plus fortes cultures du monde, on le trouvait en haut de la colline comme un géant superbe viellant de toutes les créatures minuscules des alentours. Toujours imperturbables et impétueuses, calmes et imposantes, les ruines de ce château gardaient l'histoire de beaucoup de siècles dans chacune des pierres utilisées pour le bâtir. Le marron bronzé de ses murailles, contrastant avec le vert sec des arbustes, pouvait encore échauffer les âmes de ceux qui habitaient là auparavant. Bien qu'on aurait pu le croire éteint, il restait encore vivant dans la mémoire du peuple car, du majestueux château de jadis, cet incroyable lieu ne garde que le majestueux.

Légué à des vassaux par leurs maîtres, le donjon imposant était sauvegardé par des tours semi-circulaires où les archères à bêche se permettaient d’occire leurs ennemis. Foyer aux grands seigneurs et chevaliers d’autrefois, la forteresse perdait peu à peu sa vie à cause des croisades et des royaumes dévastateurs mais gardait toujours une noblesse et une force sempiternelles.


OSCARED

Si vous voulez voir des photos du Château d'Aguilar, cliquez sur le lien suivant: http://fotolog.terra.com.co/reineendecadence/



Comme celui-ci, on peut voir beaucoup d'autres jeunes dans la ville


L'acrobate sans nom


À ce moment-là, tous les spectateurs attendaient le début du spectacle ; des gens intouchables et incrédules qui, entourés par des garçonnets et des fillettes qui vendant toute sorte de friandises, regardaient du coin de l'œil la silhouette mince qui jouerait son acte sur cet inusuel théâtre. Le mélange de mépris et de curiosité dans leurs regards les rendait l'une des audiences les plus difficiles. L’artiste aurait beau avaler du feu ou des dagues, ils ne auraient jamais été surpris par les scènes que l'on pouvait voir dans ce cirque inopiné.

Un jeune homme, d'environ quinze ans et d'un air tranquille et méditatif, était l’un des meilleurs équilibristes de la ville. Sa minceur et gracilité le rendaient facile son acte. L'exécutant, face à son exigeant public, prit une petite table en bois et la plaça au milieu du plateau. Une fois la table placée, il apporta un cylindre métallique et une planche en bois qu’il disposa sur le meuble, l’un au-dessus de l’autre ; debout sur la planche, il essayait de garder l'équilibre en faisant voler rythmiquement des sabres rustiques dans l'air pollué de l'endroit.

Succès total. Au moins pour l'artiste aux vêtements d'un bleu éclatant et au visage peint en arc-en-ciel qui, avec l'agilité et la grâce d'un cerf, descendit de la table tout de go pour faire une révérence indiquant au auditoire la culmination de son show. Illico, il se dirigea vers le public, en attente de sa méritée compensation. Les gens, sans s'émouvoir, semblaient ne pas avoir apprécié la beauté de sa performance. Lui, comme les autres artistes anonymes de ce pays, semblaient invisibles aux yeux d'une société impitoyable. pas d'applaudissements ni d'acclamations. À la fin, avec seulement quelques liards dans la poche il ne se décourageait pas pour jouer son acte ni ne perdait son espoir de vivre.

Comme ce baladin, beaucoup d'autres gardaient l'espoir et se battaient, du matin au soir, pour survivre en faisant des spectacles de la rue. C'était un groupe d'artistes sans nom. Un collectif des milliers d'équilibristes, de jongleurs, de bateleurs, de saltimbanques, d’acrobates, des cracheurs de feu qui essaient de faire plaisir aux passants et aux conducteurs de voitures dans cette ville accablée par la pauvreté et les difficultés. C'est la vie des artistes de rue.


OSCARED

vendredi 19 octobre 2007

Comme la plus belle des reignes, elle reste encore dans ma mémoire.

TOUJOURS MAJESTUEUSE

Elle habitait en Inde depuis longtemps. Sa maison ressemblait aux palais indiens d’auparavant. Les décors délicats et minutieux faisaient les délices de visiteurs qui, en arrivant pour rendre des honneurs à une reine en décadence, plongeaient dans un émerveillement profond. Des dessins sur les murs formant des compositions équilibrées par la combinaison de plusieurs couleurs –des taches blanches, bleu foncé et jaunes sur un fond blanc- donnaient la sensation de nous transporter aux temps anciens.

Dans son jardin aux grands chênes et aux saules pleureurs, avec ses deux servants d’un air tranquille et apaisant, elle se trouvait assise dans un trône magnifique et imposant, digne des plus belles impératrices. Son corps était le temple de son âme ; et même si celui-là était courbé à cause du poids des années, son allure restait toujours magnifique. Dans son corps svelte et délicat on pouvait constater la grandeur de la vie ; ses membres longs et minces, dont le teint était d’un blanc de neige, harmonisaient avec la finesse et la douceur de ses mains. Au crépuscule de sa vie, bien que les rides parcouraient tout son corps comme des charrues sur le plus riche sol, elle était encore vivace et sa force se reflétait dans la grâce des ses mouvements.

Son gai visage rendait évident le savoir acquis et les joies vécues au cours des années. Ses yeux vifs d'un bleu profond, comme celui de la mer, gardaient encore une force exceptionnelle qui aurait pu conquérir les cœurs les plus durs. L’argent doré de ses cheveux, ses lèvres fines d’un rouge pomme et son air gentil et calme la rendaient aussi belle qu’un ange descendu du ciel pour se promener entre nous tous, simples mortels.

C’était l’image que je me faisais d’elle, une belle image d’un être immortel dont la beauté infinie resplendissait dans le monde comme une torche d’inspiration pour ceux qui avaient la chance de la connaître. Parmi eux, moi-même, abasourdi par la grandeur de ma belle impératrice…


OSCARED

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mercredi 26 septembre 2007

Quand on culbute l'énergumène...


INCIDENT DANS L'AUTOBUS
(Narration)

C’était l’après-midi de jeudi, dans l’autobus qui m’amènait au Nord de la ville, où je vis cet homme pour la première fois. Il avait l’air très élégant ; son cou long, le rendant supérieur à tous les autres voyageurs, lui permettait de voir sur leurs têtes. Ses vêtements de haute qualité, couronnés par un chapeau dont le ruban avait été remplacé par une belle tresse, lui donnaient une apparence majestueuse.

Après que beaucoup de gens montèrent et descendirent, le jeune homme –très irrité s'adressa à son voisin :


« Excusez-moi, Monsieur, je n'en peux plus ! À chaque fois qu'on monte ou l'on descend, vous m’aplatissez le pied d’une telle manière… »


Le voisin, apparemment indigné, alla s’asseoir sur une des places libres.

Quelques heures après, je reconnus, au loin, l’élégance de l’homme au chapeau tressé. Il était près de la Gare Saint-Lazare, accompagné d’un homme également bien habillé qui lui dit d’un ton aimable :


« C'est ton pardessus préféré, je t’amène tout de suite chez mon tailleur pour qu’il lui remonte le bouton superieur. »


Après cette dernière rencontre, je perdis finalement de vue les deux sieurs.


OSCARED

Tremblement de terre au Sudoest colombien

National

Publié le 10 septembre 2007 à 12h38


Colombie : un tremblement de terre secoue le sud-ouest du pays

Hier soir, toute la population du sud-ouest de la Colombie a été prise de panique quand un tremblement de terre de 6,2 degrés dans l’échelle Richter a secoué violemment le territoire colombien.

L’événement a eu lieu à 20h49 et a duré au total 45 secondes ; les autorités pertinentes ont annoncé que l’épicentre a été localisé près de l’Île de Gorgona et que la secousse a été sentie dans les régions Quindio, Caldas, Risaralda, Nariño, Cauca et Valle, dont la plus touchée a été celle de Le Charco (Nariño) où il y a eu d’énormes dégâts matériels.

OSCARED